En amont de l’ouverture de l’exposition « Après Babel, traduire », le Mucem a lancé, dans plusieurs quartiers de Marseille, une grande collecte de mots dits « intraduisibles », en écho à un concept étudié par Barbara Cassin, philosophe et commissaire de l’exposition. En albanais, en arabe, en espagnol, en malgache, en portugais, ou encore en russe, ces mots qui ne trouvent pas d’équivalent parfait en français sont révélateurs de la diversité des langues, des cultures, et des points de vue sur le monde.